En attendant, on peut toujours allier les deux ensemble l’EDI avec la blockchain. Pour rappel, l’EDI fonctionne selon des normes, qui sont les informations que le partenaire commercial extraits de son système d’information à partir d’un ERP ou d’autres sources de données. Celles-ci sont formatées selon des normes prédéfinis dans le contrat d’interchange (X12, GS1 XML, EDIFACT, etc.). La transmission de ces documents s’opèrent soit en FTP, FTPS, SFTP, ou encore par AS2 ou VAN (Système de réseau à valeur ajoutée). Les normes EDI définissent un format commun pour tous les partenaires commerciaux, permettant à leurs systèmes indépendants de communiquer entre eux. Les normes donnent un sens à la charge utile de vos données. Sans elles, ce n’est qu’un pataques.

Durant notre introduction, nous avons évoqué qu’IBM Food Trust est une plateforme blockchain, qui s’appuie sur les normes GS1 EPCIS et GS1 XML pour modeler les données. IBM a donc conservé ces normes, vu qu’elles peuvent répondre à tous les cas d’affaires pour leurs industries respectives. Il serait dommage de ne pas profiter de tous ces travaux accomplis par nos prédécesseurs, qui apporterait une révolution de l’EDI.  Les futurs échanges commerciaux seront le fruit de cette association…

De ce fait, les évolutions interviendront donc sur les modes de communications, et non sur le format de la donnée, puisqu’elle est connue de tous. On aura à terme les données EDI transmises à un réseau blockchain plutôt qu’à un serveur AS2, SFTP ou VAN. La blockchain étant un registre distribué, toutes les organisations participant à une chaîne de valeur peuvent visualiser n’importe quelle transaction sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Cela permet une visibilité de bout en bout, en éliminant les obstacles à la visibilité qui accompagnent les transferts de point à point. En définitive, si on tend vers ce modèle, les transmissions EDI via des protocoles Internet vont succomber.

L’EPCIS a répondu aux craintes des partenaires commerciaux se trouvant sur la Supply Chain, bien qu’avec l’EDI et les anciens modèles, la tâche demeure encore insatisfaisante. Aujourd’hui on s’imagine que la blockchain est la solution à toutes les inquiétudes des entreprises mondiales.

L’aspect le plus important est que la blockchain peut assister les organisations impliquées dans une Supply Chain à préserver une version de la vérité proche de la réalité sur le terrain. Aujourd’hui on utilise les sociétés s’appuie sur différents outils tels la Business Intelligence, le Décisionnel ou le Big DATA pour parvenir à ce résultat.