EDI et son mode de fonctionnement
La majorité des échanges EDI sont définies par les normes des message établit par le contrat d’interchange. A cela s’ajoute des processus de pilotage idoine pour la qualité des données transmises; qui relèvera les informations manquantes ou placées au mauvais endroit pour valider le traitement de bout en bout.
Différents organismes définissent les normes de message EDI, notamment GS1 (anciennement EANCOM), ATA (specialisé dans l’aviation), TRADACOMS (UK), HIPAA (santé), ODETTE, (automobile) Peppol et Accredited Standard Committee X12 (USA).
Il existe deux modèles d’échange:
- Les connexions point à point ou directes : 2 systèmes se connectent via Internet via des protocoles sécurisés. Et les connexions par Réseau à valeur ajoutée; celui-ci gère et transmet les données via un serveur de messagerie les données émises entre 2 systèmes.
- Les protocoles de transmission EDI comprennent le FTP(S), le SFTP, l’AS1, l’AS2, l’AS3, le SOAP et d’autres passant par l’Internet
Penchons-nous à présent au contenu du message EDI, qui comprend à la fois les éléments de données EDI, tels que les ID émetteur et récepteur. De même, les segments de données assemblent plusieurs éléments mitoyens, afin de donner un maximum d’information. Par exemple, le numéro SIRET, l’adresse, le code postal, le numéro TVA etc.
Chaque enveloppe définit les différents types de données et véhicule l’adresse émettrice vers l’adresse destinatrice.
Tout comme le flux message , qui détermine l’action ou le mapping à exécuter concernant le processus et la transaction commerciale visée. Les nouveaux formats structurés du type métalangages utilisant généralement le format XML ou JSON sont de plus en plus pris en charge par les nouvelles applications supportant l’EDI.
En effet, sur plusieurs écosystèmes ou environnements applicatifs, il peut exister un format pivot désigné pour rendre les opérations de traduction/transcodage plus simple.
En général, pour les échanges commerciaux, on a plus tendance à utiliser les flux normés ou spécifiques au corps de métiers. Mais il peut arriver, que les flux de ce type soient le dernier recours.
Effectivement, les compagnies actuelles échangent beaucoup plus de volume et les technologies sollicitent un nombre sans cesse croissant de formats de documents et d’options de transmission (SOAP, REST, RAML,JDBC, API…).
L’apogée de nouvelles solutions décisionnelles, de gestion de produits de données, favorisant le big data tend à ces choix. En sommes l’EDI n’est plus limité aux échanges de fichier commerciale (GENCOD/EDIFACT/X12).
Les fournisseurs sur les marchés européens voire internationaux transitent plus d’une trentaine de document différents avec leurs partenaires, qui ne cessent d’augmenter. Durant la période du COVID19, on a pu voir un accroissement prononcé des transactions B2B/B2C/B2G , puisque ce fut le seul moyen de pouvoir communiquer entre les parties.
L’explosion de l’e-commerce a produit besoin primordial pour la pérennité des échanges dans le monde. Cela montre la nécessité de l’EDI dans la vie de tous les jours, que ce soit pour les entreprises , les administrations et les clients.