La blockchain est-elle la relève de l’EDI ? 1/5

Poursuivons notre état des lieux des technologies existantes sur la toile et dans le monde du business. Nous avons exprimé depuis notre arrivée sur le réseau, notre point de vue de ce que représente l’EDI à nos yeux.
En effet, nous avons pris le parti de vulgariser au mieux notre vision, afin de témoigner de notre expérience et de faciliter l’approche vers ce domaine.
Il y a environ 15 ans, l’Organisation GS1 a développé un standard international pour l’auditabilité, son nom est l’EPCIS (Electronic Product Code Information Services). Sous la forme d’un fichier normé XML, il est possible de décrire et partager les données d’un produit dès sa conception en usine. Ainsi, par son biais les partenaires commerciaux communiqueront les données de chaque mouvement physique et suivront en temps réel le statut des produits tout au long de la chaîne d’approvisionnement, d’une entreprise à l’autre, jusqu’au consommateur final. Cette étude résout donc la problématique, en s’inspirant du modèle QQOQCP, où l’interrogation « Qui » (Fournisseur/Client) et « Comment » (Mode de communication) est déjà connu par les parties. Les causes liées au « Quoi, Où, Quand et Pourquoi » seront supplantées et répondront par la même occasion aux exigences des consommateurs et des autorités réglementaires en matière d’informations précises et détaillées sur les produits. Ce partage d’information vise donc à permettre aux utilisateurs d’obtenir une vue partagée des objets physiques ou numériques dans un contexte commercial pertinent. EPCIS est désormais utilisable avec l’autre norme GS1 « Core Business Vocabulary » (CBV). Celle-ci apporte des définitions, des valeurs de données qui rempliront les structures de données définies dans la norme EPCIS. L’application du vocabulaire normalisé fourni par la norme CBV est indispensable à l’interopérabilité et à l’interrogation des données en réduisant les variations dans la façon dont les différentes entreprises expriment une intention commune via un fichier XML échangé par ses partenaires commerciaux. Et pourtant, qui aurait pu prévoir que l’EPCIS emploierait la blockchain comme moyen de transmission.
 
En automne 2017, une collaboration entre deux grands GAFAMI (IBM et Microsoft) et GS1 a été constitué, en vue d’exploiter leurs normes pour la blockchain. En fait, la blockchain IBM Food Trust, fut lancée quelques mois avant, et souhaite utiliser EPCIS pour transmettre de l’EDI vers un réseau blockchain. Ils ont été les premiers à se diriger vers un système EDI de type blockchain. Mais alors, l’EDI va-t-il être évincer par la blockchain ? C’est amusant, car on a pu voir précédemment, la même situation avec les API. Et malgré tout notre vieil EDI est encore en place !
 
En réalité, il y a une rumeur selon laquelle la blockchain va faire disparaitre l’EDI et solutionnera toutes les problématiques d’intégration. Or à ce jour, il existe plus d’inconvénient que d’avantage !

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