Le Réseau à Valeur Ajoutée a été remplacé par des protocoles basés sur l’Internet tels que le FTP, SFTP, l’AS2, maintenant l’AS3 voir AS4. Malgré toutes ces tendances, seul l’AS2 est devenu le moyen de transmission préféré au FTP, qui existe encore dans certain S.I. Actuellement, il existe un duel entre l’AS2 et le SFTP, car ils offrent de meilleures caractéristiques de sécurité et son surtout gratuit. C’est en 2004, qu’en France l’avènement de l’AS2 s’est propagé, soit deux après les USA. La compagnie Walmart a donné le coup d’envoi de ce mouvement en 2002.
Elle a supplanté tous les anciens modes de communications type RVA par le protocole WEB. Il faut savoir qu’à cette époque, l’AS2 était vu comme trop technique et donc pour pallier le WEBEDI est apparu. 2O années plus tard, nous sommes confrontés au même dilemme, seulement comme à cette période, on espère que Walmart lance la prochaine ère de transmission EDI, en incitant les fournisseurs de laitues à d’adhérer à la plateforme blockchain IBM Food Trust.

Le programme “Walmart Food Traceability Initiative” tracer leurs produits jusqu’aux fermes des producteurs, par lot de production, en quelques secondes. Pour ce faire, ils devront saisir des informations numériques sur les événements de traçabilité de bout en bout en utilisant la technologie blockchain sur le réseau « IBM Food Trust ». Les éleveurs Les fournisseurs qui fournissent des salades directement aux magasins doivent télécharger les données de traçabilité sur le réseau blockchain et les entreprises tierces travaillant avec eux doivent également assurer la traçabilité de bout en bout jusqu’à la ferme.
De même, les informations du produit seront saisies dans la station d’emballage du fournisseur. D’ailleurs, ce choix sécurisera la chaine alimentaire contre la contamination par la colibacillose et la salmonelle. Il remplacera également les méthodes traditionnelles basées sur le papier que de nombreuses exploitations agricoles, entreprises de conditionnement et entrepôts utilisent pour saisir les informations entre plusieurs sources.

Ce processus précédent, très lourd, pouvait prendre une semaine aux consommateurs finaux, pour retrouver la provenance d’un produit, obtenir les données sur papier, puis contacter le fournisseur et la société qui a importé ou expédié le produit au centre de distribution de la compagnie.
Demain, avec un simple scanne de l’article n’importe qui connaitra sa provenance.

Il va sans dire que la boucle sera bouclée quand les mentalités évolueront vers ce modèle, mais seul l’avenir nous le dira ?